Phragmidedium besseae

Publié le par neomoorea07

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Phragmipedium besseae

Section Micropetalum

Le nom Phragmipedium vient du grec Phragma (division) et Pedion (chausson) en référence à la division en trois loges de l'ovaire contenu dans le pédicelle et par la forme du labelle en chausson.

Prononciation :

fraig-mi-PEE-dee-um BESS-ee-ay

 

 

Historique :

On doit la découverte de cette magnifique espèce à Elizabeth Locke Besse qui accompagnait Joe et Harry Halton Luther sur une expédition botanique au Pérou entre Tarpato à Yurimaguas. Elle tombe sur des sabots de Vénus, pris quelques photos et du matériel d'herbier puis recueilli des spécimens vivants pour les Jardins botaniques Marie Selby à Sarasota, en Floride. Au début, elle a cru qu'elle avait fait la première découverte de Phrag. Schlimii  à l'est de la Cordillère Andes. Imaginez la surprise quand les plantes recueillies ont montré leur première fleur dans le jardin botanique. Elle découvrit alors un sabot de Vénus d’un coloris rouge intense, aux fleurs de forme arrondies et d'autres caractéristiques. Cette nouvelle espèce a été décrite dans le Bulletin de l'AM en 1981 par Calaway H. Dodson et Janet Kuhn comme Phrag. Besseae après son découvreur.

 Se fut un des événements les plus marqués dans l’histoire  de la découverte des orchidées. Jusqu'à ce point la seule espèce comparable était le Phrag schlimii.

 

Origine géographique:

D’origine Péruvienne et Equatorienne, cette espèce endémique pousse dans les forêts humides de montagne sur le versant pentus de la cordillère des Andes oriental, entre 1100 et 1500 mètres d’altitude aux bords des rivières et cascades.

 La couleur rouge vif inhabituelle de la fleur attira les collectionneurs d'orchidées et des hybrideurs, il y eu une demande commercial énorme.

Aujourd'hui les plantes sont facilement disponibles et aux prix raisonnables.

 Le Phragm.besseae fut menacé extinction dans le nature, après la publication de nombreuses plantes ont été collectées de manière irresponsable sur le site d'origine au Pérou, on découvrit plus tard de nouveaux sites de croissance au Pérou et aussi en Équateur. Dans un effort de protection des populations restantes, celles-ci  sont inscrites à l'Annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), qui interdit le commerce de plantes prélevées dans la nature.

 

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Culture :

Sa culture est facile et n'importe quel cultivateur avide peut la réussir.

Elle demande plus de lumière, plus d’engrais et un PH plus acide que les Paphiopedilum.

 

Lumière :

            Modérée, exposez la  à une fenêtre est ou ouest, protégée du soleil de midi.

 

Température :

En général cette plante aime des températures relativement fraîches. Les baisses de températures en hiver lanceront la floraison et produiront une meilleure coloration dans les fleurs. Beaucoup cultivent cette espèce à l'extérieur quand le temps est équitable. Les fluctuations de jour/nuit sont toujours nécessaires. Évitez les températures au dessus de 27°C et en dessous de 10°C.

 

Arrosage :

Le substrat doit rester humide. J’utilise de l'eau pure (la pluie ou carafe Brita).

Je le fais boire par le dessous grâce à une soucoupe puis je la vide un quart d’heure après.

 

 

Humidité et Mouvement Aérien :

L'humidité à 50-70 % est idéale.

J’utilise des plateaux de billes d’argile mouillées et un humidificateur pour augmenter l'humidité. J’augmente le mouvement d’air lorsque les températures sont chaudes ainsi que l’hygrométrie (et inversement).

 

Engrais :

Je fertilise légèrement et mais souvent; c'est-à-dire diviser la dose de moitié par rapport à d'autres orchidées (Phalaenopsis par exemple) sur un arrosage sur deux. Je fais plusieurs rinçages à l'eau pure pour prévenir l'accumulation de sel.

 

Rempotage et Division :

Chaque année, quand la plante dégénère le pot ou le mélange se décompose.  Beaucoup de mélanges peuvent être utilisés, en incluant l'écorce, Rockwool, la balle de coco et d'autres.

Le mien est en laine de roche, et je me pose des questions pour le futur rempotage ???

 

Rockwool ne se décompose pas, mais accumule très vite les sels minéraux.

Utilisez un drainage moyen, toujours un pot aussi petit que possible. Rempotez après la floraison. Les grandes plantes peuvent être divisées après la floraison en coupant le rhizome avec un couteau stérilisé. Les divisions devraient avoir au moins une croissance adulte, une abondance de racines en bonne santé et de préférence un ou deux nouveaux départs. Enlevez toujours des racines mortes (ils seront mous et spongieux).

 

Notes Supplémentaires :

Le Phrag besseae produit de longs rhizomes grimpant sur leur pot.

On remarque deux formes de P. besseae :

La forme péruvienne aux pétales horizontaux et aux fleurs rouge orangé ; et la forme équatorienne aux pétales légèrement retombantes et aux fleurs rouge foncé.

Il existe aussi la forme à fleurs jaunes dite flava .

 

In Situ

 

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Pour le fun !

besscar

 

 

Publié dans Orchidées

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H
<br /> bonsoir ,<br /> j'ouvre les portes de ton blog ,<br /> Je suis contente de ma visite ,<br /> Bonne soirée<br /> amitiés<br /> Huguette<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Waouh ! Ta photo est splendide !!!!!<br /> Bravo pour ton article. Génial.<br /> <br /> <br />
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